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Un retour sur le parcours juridique de Trèfle pour la sécurité de sa fille.

Trèfle est une jeune femme entre 20 et 30 ans, maman d’un enfant.
Son accompagnement a commencé bien avant son retour en France. Initialement, il s’agissait simplement d’échanges de quelques SMS de soutien et de réponses à des questions administratives, car elle n’était pas physiquement présente en France. Puis, un jour, elle a trouvé la force de dire STOP.

Elle a décidé de briser le silence et de parler des violences conjugales dont elle aurait été victime. C’est à ce moment-là qu’elle a commencé son accompagnement au cabinet. Grâce à une écoute bienveillante et une stratégie adaptée, elle a trouvé le courage de porter plainte contre son ex-conjoint. Pour la première fois, elle a dénoncé les violences qu’elle avait subies. C’était un véritable acte de courage.

Lors des entretiens, nous avons abordé à plusieurs reprises la possibilité d’un classement sans suite de sa plainte.
Pourquoi porter plainte si cela risquait d’être classé sans suite ? Quel impact moral ce classement pourrait-il avoir ?

Mais Trèfle savait qu’il était nécessaire de saisir un JAF (juge aux affaires familiales) pour obtenir un jugement concernant la garde de son enfant. C’est à ce moment-là qu’elle a eu besoin de votre aide via la cagnotte, car l’aide juridictionnelle n’était pas encore en place avant l’audience.

Lors de ce jugement, le juge a ordonné :

  • Un droit de visite d’un week-end par mois et une semaine durant les vacances scolaires.
  • Une pension alimentaire versée par monsieur à madame, dans l’intérêt de l’enfant.

Le jugement était assez basique et standard, ne tenant pas particulièrement compte de la plainte pour violences conjugales. Toutefois, la juge a pris soin de consulter le dossier pénal.

Depuis, Madame a divorcé, vit seule avec son enfant, et a repris ses études ainsi qu’une activité salariée dont elle est très fière. Fin décembre, elle a appris que sa plainte avait été classée sans suite pour « manque de preuves ».

Deux solutions s’offrent à elle :

  1. Accepter le classement sans suite et avancer, en gardant la tête haute.
  2. Faire un recours auprès du procureur, continuer son parcours et, malgré tout, briller.

Le parcours de Madame n’a pas été facile. Il y a eu des doutes, des peurs, des colères face à l’injustice, mais aussi des victoires, des cadres sécurisants, des limites posées, des moments d’amour et de réussite. Et surtout, énormément de fierté.

Je tiens à souligner que Madame, comme beaucoup de femmes, a été victime de violences : non seulement dans sa vie conjugale, mais aussi au travail, dans sa famille, et même dans l’espace public.

Mais aujourd’hui, elle a choisi de ne plus rester seule. Elle a décidé de s’engager dans un parcours de reconstruction.

C’est avec une immense fierté que je continuerai à l’accompagner. ✨

Un grand merci à elle pour sa confiance, et un énorme merci à vous pour votre générosité et votre soutien dans cette cagnotte.

Information légale:

Lorsque je relate les éventuelles violences dont Madame aurait été victime, je suis tenu, d’un point de vue légal, d’employer des formulations au conditionnel.
L’article a été relu et validé par Trèfle.

Les situations, la chronologie et les personnes de cet article sont fictives. Toute ressemblance avec la réalité serait purement fortuite… ou pas.

Je tiens à remercier chaleureusement toutes les personnes qui ont soutenu Trèfle dans son parcours et qui ont contribué à sa cagnotte.
Trèfle vous remercie profondément et se montre extrêmement reconnaissante du soutien qu’elle a reçu pour couvrir ses frais d’avocat.

Je ne vous apprends rien si je vous dis que la justice en France est longue… Ce délai dans la communication des nouvelles de Trèfle en est un parfait exemple.

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