Mercredi 19 novembre 2025.
Dans le train en direction de Paris : consultation, événements dans des institutions… et surtout les deux dernières heures du tout dernier cercle de femmes au Musée Sauvage sont au programme de ce séjour.
Une part de moi n’a pas envie de faire ce voyage. Une part de moi ne veut pas fermer ce chapitre que j’ai ouvert il y a presque trois ans.
Après 28 cercles, 219 femmes accueillies, 56 heures de discussions, une fois par mois au Musée Sauvage d’Argenteuil, l’aventure touche à sa fin. Et pourtant, j’ai l’impression que tout a commencé hier.
Je me souviens encore de la phrase de Lola :
« Ok, mais on n’aura peut-être personne… »
Nous étions loin d’imaginer que, dès le premier jour, cinq femmes franchiraient la porte. Certaines ne sont jamais revenues, d’autres sont encore là, fidèles, presque trois ans plus tard.
Je remercie encore mille fois le Musée Sauvage pour son soutien indéfectible dans ce projet.
J’ai proposé ces cercles au Musée Sauvage parce que j’étais bénévole à La Pastèque, une association engagée contre le gaspillage alimentaire, et parce que je vivais à Argenteuil. Je ressentais un besoin profond, en tant que citoyenne, d’agir. Voir tous ces hommes occuper les espaces publics — la gare, les cafés, les rues, les halls d’immeuble — m’a donné envie de créer un espace pour les femmes.
J’animais déjà des espaces de parole pour les femmes à Paris, au sein de l’association Existencielles, et l’idée m’est venue naturellement : pourquoi ne pas en proposer également au Musée Sauvage ?
Un lieu où les femmes pourraient parler librement de tout : spiritualité, confiance en soi, environnement, relations, transitions de vie…
219 femmes sont venues.
Et un véritable noyau de fidèles s’est créé — à tel point que je me dis que ce dernier cercle sera comme un moment entre amies.
En 28 cercles, nous avons tout traversé :
rires, larmes, confidences, amitiés naissantes, liens de sororité, décisions de vie.
Certaines ont vu leurs relations familiales évoluer, d’autres ont trouvé un nouvel emploi, pris plus de responsabilités, lancé des projets, accueilli ou rêvé d’accueillir un bébé.
L’une d’entre elles est même partie faire le tour du monde. Lors du cercle consacré au voyage, nous lui avions écrit une carte postale surprise. Elle l’a reçue à l’autre bout du globe… et elle en a pleuré. Elle est revenue depuis, transformée.
Fermer ce chapitre m’est difficile.
Les voir changer, grandir, évoluer, s’épanouir, être présentes les unes pour les autres, même dans les épreuves…
Nous en avons perdu certaines aussi, parce que la vie peut être dure.
Mais j’ai tellement de fierté d’avoir accompagné ce projet jusqu’au bout.
Merci mesdames pour tous ces moments partagés.
Je ferme ce chapitre à contre-cœur… mais on ne sait jamais comment se termine un livre.
Je continue l’aventure Être Solaire, et peut-être que la vie me ramènera au Musée Sauvage pour de nouveaux projets.
En attendant, n’oubliez jamais :
rien n’est impossible.
Brillez, mesdames. ✨
Durant ces 2 ans et 9 mois, j’ai aussi animé et mis en place un cercle d’hommes au Musée Sauvage — une autre aventure riche et puissante, que je vous raconte tout ici.
Les cercles de femmes vont reprendre ailleurs, un nouveau voyage, de nouvelle rencontre ce ferons n’hésitez pas si vous voulez plus d’information à vous inscrire à la newsletters (en bas de la page accueil).
